LISEZ-MOI / Guide de contribution à Cartes
publié le , mis à jourcartes.app est le gros chantier de 2024 développé sur ce dépôt.
Je vais lister ici quelques éléments importants à savoir.
Pour discuter de ces points, merci de créer une issue qui référence celle-ci.
Puis-je créer des issues (bugs, idées, etc) ?
Bien sûr, l'application a plein de problèmes qu'il faut lister. Avant de créer une issue, faites des recherches pour savoir si elle n'existe pas déjà.
Exprimez-vous notamment ici https://github.com/laem/cartes/issues/546
Aurai-je une réponse rapide ?
Pas forcément. Cartes est pour l'instant un projet personnel, sans financement. Il faut donc que je gagne ma croute sur d'autres projets :)
Cela dit, pour un projet qui n'a que 6 mois, les retours sont très encourageants, aussi bien de la communauté OSM, d'amis hors commu OSM mais un peu geek quand même, et non des moindres de partenaires notamment institutionnels et privés qui veulent discuter.
Qui développe ça ?
Pour l'instant, c'est principalement Maël. J'ai la chance d'être indépendant avec des missions bien payées et à temps partiel, ce qui me laisse du temps pour innover sur ce projet perso :)
Depuis, de nombreuses contributions (des dizaines de personnes) ont commenté, relevé des bugs, aidé à les corriger, voir carrément redéveloppé des éléments de l'interface (merci @xavierjp !).
Créer une communauté de développement est un défi, n'hésitez pas à venir en parler de façon plus informelle sur le canal de discussion matrix.
Est-ce que vous recrutez ?
Non, il n'y a pas d'entreprise qui porte ce projet, ni de budget. Par contre, il sera tout à fait possible d'ajouter des membres pour contribuer au projet github, et à moyen-terme, s'il faut créer une association ou autre, allez !
Le projet va-t-il rester libre ?
Oui. En guise de garantie, je ne peux offrir mieux que la consultation de mon historique github qui permet de constater mes 10 dernières années de travaux en continu sur des projets libres :)
Cela dit, un modèle d'affaires qui permet de gagner de l'argent pourra être mis en place dans le futur. Il se pourrait que je trouve des missions payées sur des sujets de carto proches qui me permettent de continuer d'améliorer en parallèle Cartes avec une mise en commun des développements.
Autre exemple, un modèle premium où certains utilisateurs qui désirent payer pour avoir des fonctionnalités plus avancées. Ou un modèle de dons. Ou encore, des financements participatifs pour des promesses de fonctionnalité.
Encore une autre possibilité : des fonctionnalités premium privées qui se retrouvent ouvertes à tous à partir d'un certain seuil de financement, c'est un modèle intéressant mais peu courant.
Seul point commun à tous ces scenarios : une application Web de base libre et gratuite sans compte utilisateur et activement développée.
Y a-t-il une feuille de route ?
Non. Il y en aura peut-être bientôt une sous forme de kanban ici, en fonction du nombre de contributeurs et donc du besoin de coordination.
Des pubs ?
Non, en aucun cas. La publicité telle que google la pratique sur search et pire sur maps, est à mon humble avis une forme de corruption institutionnalisée dans le privé. Que des entreprises privées proposent des pubs, pourquoi pas. Qu'elles mélangent résultats publicitaires et résultats sémantiques, non. Quand Le Monde fait un publireportage, la loi l'oblige à mentionner clairement ce fait. Pourquoi laisse-t-on Burger King acheter en toute opacité sa place dans une recherche de restaurant ? Le concurrent français privé de Google Maps n'est d'ailleurs pas en reste #450.
Il n'y aura donc pas de logo de grande chaîne étatsunienne de burgers écrasant le bistrot de quartier qui n'a pas embauché un add manager sans scrupules.
À propos de l'aspect écologique de cartes.app
Le projet répond simplement aux objectifs suivants : zéro émissions au plus tôt pour limiter à 1,5 ° de réchauffement ; réduction maximum et urgente de notre dépendance aux importations de pétrole ; "vision zero" aucun mort d'accident de la route sur nos routes ; fin de la pollution de l'air liée aux transports dans nos villes.
En conséquence, nous n'adopterons pas sur cartes.app les pratiques des départements RSE qui s'apparentent à de l'éco-blanchiment. De même, l'idéologie dominante qui présente le succès de l'action écologique comme dépendant d'un escalier de l'engagement qui commencerait par une 1ère étape de "nudge" douce, notamment portée par l'ADEME et le gouvernement, est rejetée dans les motivations mêmes de ce projet. Depuis qu'elle est appliquée, il y a au moins 20 ans, on constate son échec cuisant. Nulle garantie sur l'efficacité d'autres techniques, mais au moins leur efficacité reste encore à tester.
De même, nous rejetons l'accusation de stigmatisation et de culpabilisation des comportements destructeurs de l'environnement. Appelons un chat un chat. On est bien d'accord que les décideurs (qui vont de l'adulte dans le foyer au président en passant par la copro et le chef de service d'une entreprise) doivent prendre en compte les difficultés pratiques de certains changement de mode de vie par rapport aux offres locales et systémiques, mais ça ne doit en aucun cas conduire à cacher la réalité de la destruction de l'environnement causée par des choix de mode de vie connus depuis 30 à 60 ans comme destructeurs de notre environnement.
Et techniquement ?
Voir cette issue pour comprendre et discuter des choix techniques qui ont été faits.
C'est parti !
Voici du concret sur la contribution : comment se lancer avec quelques exemples.